En 2025, la santé est au cœur de la Journée contre le bruit. Chaque année, le bruit de la circulation provoque environ 500 décès prématurés dus à des maladies cardio-vasculaires, et 2500 personnes développent un diabète en raison de leur exposition aux émissions sonores du trafic.
Le calme est bon pour la santé
Le calme permet au corps de se détendre, à la tension artérielle de baisser et aux symptômes de stress de diminuer. Il s’agit donc d’une ressource naturelle précieuse, qui est indispensable pour être en bonne santé.
Le calme a beaucoup de vertus. Il favorise non seulement la concentration et l’attention, mais aussi la vie en communauté, et il augmente la qualité des lieux de vie et de travail. Les endroits calmes sont attrayants : on aime y passer du temps et y discuter avec d’autres personnes.
Le bruit est un facteur de stress pour le corps
Le bruit permanent, quant à lui, est un stress qui peut rendre malade. Le corps humain sécrète des hormones de stress en réaction aux bruits incommodants. Celles-ci influent sur le système nerveux et endocrinien, même chez les personnes qui n’ont pas l’impression que le bruit les oppresse.
Le déclenchement perpétuel de réactions d’alerte et de stress peut entraîner des problèmes de santé : hypertension, infarctus, troubles du sommeil et de la concentration, troubles de l’humeur tels que la dépression ou l’agressivité. Le corps ne s’habitue pas au bruit.
Le bruit affecte le cœur et la santé psychique
En Suisse, on recense chaque année environ 500 décès dus à des maladies cardio-vasculaires contractées en raison du bruit du trafic. Une exposition excessive à ce dernier augmente également le risque de développer du diabète. En effet, la sécrétion chronique des hormones de stress influe de manière négative sur le métabolisme de l’insuline. Par extrapolation, l’exposition excessive au bruit du trafic mène à 2500 nouveaux cas de diabète par année.
Le bruit augmente également la charge mentale et participe au développement ou à l’aggravation de maladies mentales. Dans les cas les plus graves, il peut pousser au suicide. Lorsque le bruit ambiant parasite les émotions et les pensées, qu’il perturbe le sommeil et entrave le repos, apparaissent des symptômes de stress tels que l’irritabilité et l’épuisement. Sur le long terme, une telle situation compromet la santé psychique. Chaque année, ce sont au total 70'000 années de vie saine qui sont perdues à l’échelle de la population suisse.
Le bruit coûte
Le bruit engendre des coûts, qui ne sont pas assumés par ses émetteurs, mais par la collectivité. Chaque année, le coût total du bruit routier, ferroviaire et aérien est estimé à environ 2,6 milliards de francs, dont 1,4 milliard pour la santé. Ces chiffres tiennent compte des coûts des traitements, des pertes de production, du remplacement du personnel, ainsi que des coûts immatériels tels que la péjoration de la qualité de vie. Le reste, 1,2 milliard, représente la perte de valeur de biens immobiliers.